La problématique des oiseaux en ville
L’être humain et les oiseaux ont longtemps cohabité sans problème, et parmi eux principalement les pigeons. Ce dernier, alors domestiqué, servait d’oiseau d’élevage pour la chair, de messager ou d’oiseau d’agrément. Ses fientes récupérées servaient d’engrais. Aujourd’hui, le pigeon est objet de controverses.
Certains habitants des villes ne voient dans le pigeon que les fientes et les nuisances. Mais pour d’autres, les pigeons représentent un lien avec la nature et les protéger permet un lien social et affectif. Ce n’est pas le pigeon en tant qu’espèce qui pose problème, mais son intégration à certains endroits.
Ni surestimer, ni sous-estimer les nuisances,
La présence de pigeons peut générer de réelles nuisances pour les habitants et ce quel que soit le nombre de pigeons. Ainsi, un couple de pigeons sur un balcon peut occasionner des salissures sur les bâtiments. L’essentiel des désagréments sont le fait des fientes de pigeons. La nuisance est alors visible et avérée. Par contre, les plaintes pour roucoulements sont très minoritaires.
Concernant la transmission de maladies du pigeon à l’homme, toutes les études faites par des médecins ou vétérinaires prouvent qu’elles sont quasi inexistantes.
Enfin, toutes nos études réalisées montrent un nombre limité de plaintes limités dans toutes les villes et le fait que les difficultés touchent, en général, un périmètre limité de la ville.
Au-delà de la question des nuisances, la ville est de plus en plus une terre d’accueil pour de nombreuses espèces, entre autre pour les colombidés, les corvidés et les laridés.